- sam. 18 août 2012, 7:01 pm
#17900
Bonsoir à tous,
Pendant mes vacances, je n'ai pas déconnecté non plus du vers. J'ai découvert un long pdf (que je n'ai pas entièrement lu sinon je ne serais pas encore rentré ;) ).
Celui-ci traite, entre autre, de lombriculture et donc des conditions idéales pour avoir le meilleur taux de reproduction possible.
Page 12 on y voit les chiffres suivants :
Petite question, comment être précis pour connaitre notre densité de kg/m2 ?
Pendant mes vacances, je n'ai pas déconnecté non plus du vers. J'ai découvert un long pdf (que je n'ai pas entièrement lu sinon je ne serais pas encore rentré ;) ).
Celui-ci traite, entre autre, de lombriculture et donc des conditions idéales pour avoir le meilleur taux de reproduction possible.
Page 12 on y voit les chiffres suivants :
Dans des conditions allant de bonnes à parfaites, les vers épigés comme l’E. foetida se reproduisent très rapidement. On peut s’attendre à voir doubler leurs populations tous les 60 à 90 jours, mais uniquement si les conditions suivantes sont remplies :Pour les curieux c'est ici : LIEN
• Nourriture adéquate (apport continu d’aliments nutritifs comme ceux du Tableau 2).
• Litière bien aérée et taux d’humidité entre 70 et 90 %.
• Température maintenue entre 15° et 30°.
• Densité de peuplement de départ supérieure à 2,5 kg/m2 (0,5 lb/pi2) sans dépasser 5 kg/m2 (1,0 lb/pi2).
Les questions de nourriture, d’aération, d’humidité et de température sont traitées dans la Section 2.1 ci-dessus. Il est temps d’aborder celle de la densité de peuplement de départ. Ce terme fait référence au poids initial de biomasse de vers par unité de surface de litière. En commençant, par ex., avec 5 kg de vers placés dans un bac de 2 m2 de surface, la densité de peuplement de départ est de 2,5 kg/m2. Une densité de peuplement de départ inférieure retardera le déclenchement d’un phénomène de reproduction rapide; des densités encore plus faibles pourraient même l’inhiber complètement. Il semble que les vers ont besoin d’une certaine densité de peuplement pour avoir des chances raisonnables de se rencontrer et de se reproduire fréquemment. Si la densité est trop faible, ils ne se rencontrent pas aussi souvent qu’un éleveur de vers le souhaiterait.
En revanche, des densités supérieures à 5 kg/m2 ralentissent la pulsion reproductrice au fur et à mesure qu’augmente la concurrence pour la nourriture et l’espace. Même s’il est possible d’obtenir des densités pouvant atteindre 20 kg/m2 ou
4 lb/pi2 (Edwards, 1999), les plus fréquentes pour le lombricompostage se situent entre 5 et 10 kg/m2 (1 à 2 lb/pi2). Les éleveurs de vers ont tendance à opter pour une densité de 5 kg/m2 (Bogdanov, 1996) et à « séparer les litières » dès que la densité a doublé, estimant que les densités optimales pour la reproduction sont alors dépassées.
S’il suit les grandes lignes énoncées ici, un éleveur peut s’attendre à ce que la biomasse des vers double tous les 60 jours. Théoriquement, cela signifie qu’un peuplement de départ de 10 kg de vers peut atteindre 640 kg au bout d’un an et 40 tonnes après deux ans. En pratique, ce n’est pas impossible mais relativement difficile. American Resource Recovery, une entreprise de recyclage du Nord de la Californie, a commencé avec 25 kg de vers de terre. En quatre ans, ils en avaient assez pour couvrir 70 acres d’andains dans lesquels les vers transforment en turricules (ou tortillons de vers) d’énormes quantités de boues provenant d’un centre de recyclage de carton (VermiCo, 2004). Par contre, 3 projets pilotes du CABC ne sont parvenus, au total, qu’à décupler la biomasse de vers en 12 mois9, alors que théoriquement, le facteur d’accroissement aurait dû être de 64. Cela est peut-être attribuable à divers problèmes touchant la litière, la nourriture, l’humidité et le contrôle de la température, documentés dans les annexes C et D.
Petite question, comment être précis pour connaitre notre densité de kg/m2 ?